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Euclid est une mission majeure du programme « Cosmic Vision » de l'Agence Spatiale Européenne (ESA). Cette mission de référence internationale en cosmologie vise à comprendre la source de l'accélération de l'expansion de l'univers, la nature de l'énergie noire et la gravitation par l'observation de plusieurs milliards de galaxies, retraçant l'histoire de l'univers sur plus de 10 milliards d'années.
L’ampleur de cette mission requiert une organisation – le Consortium Euclid – qui regroupe environ 2000 chercheurs, ingénieurs et techniciens impliqués dans tous les pays d'Europe, avec une participation des USA, du Canada et du Japon. Participante importante de ce projet, la France via le CNES a doté les laboratoires de moyens pour contribuer à cette mission. Avec environ 250 membres Euclid actifs en France - dont le responsable scientifique de la mission (Yannick Mellier, IAP), son adjoint (Francis Bernardeau, IPhT Saclay) - le CNES, le CNRS, le CEA et les universités partenaires apportent d’importantes ressources humaines et infrastructures techniques.
Euclid au CEA-Saclay
L'institut de Recherche sur les Lois Fondamentales de l'Univers (Irfu) participe au projet Euclid depuis de longues années, puisqu'il a porté l'un des ses "progéniteurs", le project DUNE. Trois départements de l'Irfu ont été particulièrement actif dans le développement de la mission: le Département d'Astrophysique (DAp) et le Département d'Electronique, des Détecteurs et d'Informatique pour la Physique (DEDIP) et le Département d'ingénierie des Systèmes (DIS), auxquels se joingnent des chercheurs du Département de Physique des Particules (DPhP) pour l'expoitation scientifique de la mission.
Les réalisations de l'Irfu ont porté sur les deux instruments VIS et NISP. Pour VIS, le CEA a travaillé principalement sur le plan focal (désign, réalisation et intégration du plan focal) ainsi que sur l'électronique de contrôle des moteurs et de la puissance (entre autre pour gérer le shutter de l'instrument). Pour l'instrument NISP, le CEA a développé, validé et fourni les cryo-mécanismes qui permettent aux roues porte-filtre et porte-grism d'accomplir les milliers de rotations qui leur seront demandées.
En parallèle de ces réalisations instrumentales, l'Irfu porte la responsabilité scientifique du Segment sol Euclid, et est particulièrement impliquée dans le développements des codes du niveau 3 ainsi que sur les aspects de compréhension et de modélisation de la PSF du télescope, dans l'optique de la mesure de cisaillement gravitationnel faible.
Le CEA est aussi largement impliqué dans l'exploitation scientifique de la mission, avec l'Institut de Physique Théorique (IPhT) et les équipes scientifiques de l'Irfu. Les chercheurs du CEA sont positionnés sur l'interprétation scientifique des résultats obtenus, signatures de modèles de gravité modifiée, énergie noire, matière noire, l'exploitation de scientifique de la sonde weak-lensing, l'étude des amas de galaxies en tant que tels ainsi qu'en tant que traceurs cosmologiques, et l'évolution des galaxies.
Euclid à l'Université Paris-Saclay
En plus de l'Irfu, l'Université Paris-Saclay a aussi participé au développement d'Euclid avec l'Institut d'Astrophysique Spatiale (IAS), où a été réalisée l'unité de calibration en vol de l'instrument VIS. L'IAS contribue aussi au développement du segment Sol à travers de l'unité MER, responsable de la fusion des données sol et espace pour l'imagerie. Ses équipes sont impliquées dans les groupes scientifiques (SWG) amas de galaxies, CMB cross correlation, galaxies et AGN, et théorie.
Enfin notons que le Laboratoire Interdisciplinaire des Science du Numérique (LISN) étudie l'applicabilité de ses méthodes à l'exploitation scientifique des données Euclid.